
Le renoncement à soi-même pour suivre Jésus
Luc 9 : 23 «23Puis il dit à tous: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » LSG
Le renoncement est toujours volontaire. Dans ce verset, Jésus dit bien : « Si quelqu’un veut… ». Il faut vouloir.
Le Seigneur n’a jamais été dans la manipulation; Il n’a pas non plus forcé, ou fait pression sur, qui que ce soit. Bien au contraire, Il fait appel à notre volonté, dans le respect de notre liberté. Il va même plus loin que cela, en nous appelant à bien réfléchir, avant de nous engager à Le suivre et à devenir Ses disciples (Luc 14 : 26-33).
Beaucoup de Chrétiens se sont engagés sans savoir exactement à quoi ils s’engageaient. D’autres aussi, malheureusement, l’ont fait pour un avantage personnel et non pour le Seigneur.
Renoncer, c’est bien plus que renoncer à un péché ou à une habitude. Le Seigneur nous demande de renoncer à nous-mêmes. Il ne nous a jamais demandé de nous retirer du monde, car nous sommes le sel et la lumière de ce monde. Le renoncement dont Il parle, c’est la mort à soi-même, celle de notre « moi », du « vieil homme » et des droits qu’il avait.
Loin d’être un corset, ce renoncement, en réalité, nous rend libres et heureux.
Les biens de ce monde sont d’abord pour nous
Genèse 2 : 10-12 «10Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. 11Le nom du premier est Pischon; c’est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l’or. 12L’or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx. » LSG
Il y avait, dès la création, des provisions dans la richesse puisqu’il est question d’or et de pierres précieuses dans le Jardin d’Éden, alors qu’il n’y avait rien à acheter. Car la richesse fait partie de la création de Dieu.
Psaume 24 : 1 « 1Psaume de David. A l’Eternel la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent! » LSG
Bien que le système de ce monde soit mauvais, les biens de ce monde, eux, ne le sont pas car ils n’appartiennent pas aux hommes de ce monde, mais à Celui qui les a créés : Dieu.
Dieu aime les pécheurs, mais les aime-t-Il plus que Ses propres enfants, plus que nous ? Non,
Dieu a créé toutes choses sur la terre pour Son peuple. Les Chrétiens pensent parfois faire preuve d’humilité en renonçant aux biens de ce monde, ou estiment qu’ils ne sont pas pour eux mais uniquement pour ceux qui ont fait le choix de servir le diable, mais ce n’est pas ce que dit la Parole de Dieu !
Les biens de ce monde sont d’abord pour les enfants de Dieu, mais Il demande à Son peuple, qu’Il a affranchi, de refuser d’être de nouveau asservi (à l’injustice, à l’impudicité, à l’amour de l’argent, etc.) afin d’être libre pour Son Fils Jésus-Christ.
Le mot « prospérité » apparaît à soixante-huit reprises dans la Bible et seize des paraboles de Jésus parlent de l’argent.
Il n’y a aucun mal à posséder de l’argent…tant que l’argent ne nous possède pas. Ne lui permettons pas de nous dominer, d’être notre maître car l’on ne peut servir deux maîtres à la fois, l’argent et Dieu.
L’argent est un mauvais maître, mais utilisé à bon escient, notamment pour l’avancement du Royaume de Dieu, il sera un bon serviteur.
Le contentement
Philippiens 4 : 11-13 « 11Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. 12Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. 13Je puis tout par celui qui me fortifie. » LSG
Le contentement n’est pas un détachement des choses matérielles, mais un sentiment de paix et de plénitude qui repose sur une totale confiance en Dieu, pour nous accorder ce dont nous avons besoin. Car nos ressources en Jésus sont plus que suffisantes.
Le contentement n’est pas le détachement, cher à certaines philosophies. L’apôtre Paul n’était ni détaché de ses semblables, ni des circonstances.
Le contentement, ce n’est pas non plus se satisfaire de son sort, se résigner à vivre en-deçà de ce que nous sommes en droit d’espérer, car nous sommes les enfants d’un grand Dieu !
Le contentement n’est pas le culte de la pauvreté. Contrairement à ce que la religion a pu nous enseigner, la pauvreté n’est nullement une vertu, mais plutôt une malédiction et une conséquence du péché. Au commencement, il n’y avait pas de pauvreté. Elle provient aussi de l’absence de l’amour de Dieu dans le cœur de l’homme. Comment expliquer que 82% de la richesse mondiale soit entre les mains de seulement 1% de la population (d’après les chiffres du Forum de Davos) ?
Il n’y a rien d’honorant pour Dieu que Ses enfants vivent dans la pauvreté. D’ailleurs, pourquoi le peuple de Dieu serait-il pauvre ? Notre Dieu est un Dieu d’abondance ! Beaucoup d’entre nous avons grandi avec une « mentalité de pauvreté » ou en croyant que seul notre travail serait la source de notre bénédiction. Il nous faut, comme David dans le Psaume 23, affirmer que l’Éternel est notre berger et qu’avec Lui, nous ne manquerons de rien. Le contentement consiste à faire confiance à la Source, qui est Dieu.
Le contentement procure du repos et de l’assurance parce que nous savons que ce Dieu qui tient toutes choses entre Ses mains, s’occupera en tout temps de nous.
L’opposé du contentement est le mécontentement, qui produit le péché (les comparaisons, la convoitise, la frustration de ne pas pouvoir posséder ce que l’on convoite, etc.).
Quand Paul a écrit au verset 11 de son épître aux Philippiens: «J’ai appris à être satisfait de ma situation», il faisait référence à un « géant des temps modernes » que beaucoup de personnes affrontent: l’insatisfaction, ou le mécontentement. Nous n’avons jamais possédé autant qu’aujourd’hui, et pourtant nous n’avons jamais été autant mécontents et insatisfaits qu’aujourd’hui.
Ce que nous sommes ou valons ne dépend pas de ce que nous possédons. Les biens matériels n’apportent qu’une satisfaction temporaire, rapidement suivie de désenchantement, lassitude et, au final, désintérêt.
Paul dit qu’il a appris à être satisfait dans toute situation. S’il l’a appris, cela veut bien dire qu’il n’était pas ainsi, mais qu’il l’est devenu lorsque le Seigneur Jésus-Christ s’est révélé à lui.
Une réelle rencontre avec Christ provoque toujours des bouleversements dans le cœur et dans la manière de penser. Paul a laissé se déployer dans son existence cette puissance, qui a fait de lui un homme capable d’apprécier et de vivre chaque situation, avec beaucoup comme avec peu, en étant toujours satisfait. Il est devenu indépendant vis-à-vis des circonstances extérieures, et, en même temps totalement dépendant de Dieu.
Apprenons nous aussi à apprécier et à nous réjouir de ce que nous avons; soyons reconnaissants à Dieu pour ce qu’Il nous a accordé.
Jésus veut nous donner la vie en abondance – Les noces de Cana
Jésus est venu combler nos manques et nous donner la vie en abondance. Aux noces de Cana (Jean 2 : 1-11), Il a transformé de l’eau en vin; six jarres de cent litres chacune, soit six cent litres de vin !
Le verset 11 dit que ce fut le premier des miracles que fit Jésus. Le Seigneur a donc commencé Son ministère terrestre en pourvoyant miraculeusement, avec un excellent vin, pour permettre à une fête de mariage de continuer. Comme pour nous faire comprendre que Sa mission ne se limiterait pas à assurer le pardon des péchés, mais nous permettrait d’accéderà une plénitude de vie.
Jésus-Christ est le Seigneur de la fête, Celui qui veut qu’il y ait de la joie et de l’abondance dans notre vie Chrétienne.
Dieu veut que nous brillions dans ce monde
Dieu ne veut pas que nous menions une vie médiocre, une vie Chrétienne sans cesse à l’état d’ébauche. Il veut, au contraire, achever l’œuvre de Jésus-Christ en nous afin que la nature de Son Fils se révèle dans nos vies et que nous brillons dans ce monde.
Nous ne sommes pas encore parfaits, certes, mais Le Parfait vit déjà en nous.
Le véritable succès
L’abondance n’est pas toujours un signe de succès aux yeux de Dieu. La doctrine de beaucoup de croyants est corrompue par les ambitions de leur chair. Bien que croyants, ils demeurent charnels. Nous devrions rechercher la récompense de Dieu plutôt que les honneurs de ce monde.
Le véritable succès vient uniquement de Dieu. Notre réussite est d’accomplir ce que Dieu avait prévu pour nous. Demandons qu’Il nous fasse voir ces choses qu’Il veut que nous accomplissions.
Le véritable succès s’accomplit dans la part que Dieu nous a accordée et, aussi, en reconnaissant et en honorant celle qu’Il a accordée aux autres. Il nous faut accepter les limites que Dieu nous a fixées et exceller dans tout ce qu’Il nous a confié.
Le succès est véritablement atteint lorsque Christ est élevé dans nos vies. Quand nous faisons la volonté de Dieu et même si ce que nous faisons est méprisable aux yeux des hommes, cela a de la valeur aux yeux de Dieu.
Le succès qui provient de Dieu est reposant et épanouissant; il communique la joie, ne se fait pas au détriment des autres et offre, par-dessus tout, une récompense éternelle.
Des hommes faits – La maturité en Christ
La maturité en Christ se traduit par un détachement des valeurs de ce monde, une insensibilité à la critique comme à la flatterie et la capacité de reconnaître Dieu à l’œuvre dans sa vie. Les choses terrestres ne priment plus sur celles de Dieu.
1 Corinthiens 4 : 3-4 «3Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge pas non plus moi-même, 4car je ne me sens coupable de rien; mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. » LSG
L’apôtre Paul avait grandi dans la grâce à tel point qu’il ne cherchait que l’approbation de Dieu. Il ne se laissait ni impressionner, ni affecter par ce que les autres pensaient ou disaient de lui. Seule la loi de l’amour le dirigeait. Il ne s’enflait pas facilement d’orgueil; il n’était pas irritable et ne gardait pas non plus rancune. Il se laissait dominer par son esprit, dans lequel l’amour de Dieu avait été déversé. Le Chrétien mâture est conscient de la présence de Dieu dans sa vie et de ce que la Parole de Dieu dit à son sujet; il est libre d’exprimer ses convictions et de vivre en conséquence.
C’est en nourrissant régulièrement l’homme intérieur de la Parole de Dieu, dans une relation intime avec le Saint-Esprit, que l’on grandit spirituellement pour parvenir à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. Il n’y a pas d’autre moyen de devenir adulte en Christ.
La prière est très importante, mais ce n’est pas elle qui nous fera croître spirituellement. Le jeûne aussi a son rôle à jouer, mais nous ne parviendrons pas à la maturité spirituelle simplement en jeûnant. Nos expériences avec le Seigneur ne feront pas de nous des adultes; les visions, révélations et autres dons spirituels non plus.
Tous ces bienfaits ont leur place et leur raison d’être, mais la Bible nous dit que seule la connaissance de la Parole de Dieu nous amènera à la maturité en Christ. L’homme spirituel est celui qui laisse la Parole dominer son être – corps et intelligence – au point de l’amener à vivre en harmonie avec la volonté de Dieu révélée dans Sa Parole.
Notre Père veut que nous nous grandissions spirituellement, en passant du stade de l’enfant qui ne sait que recevoir à celui d’adulte, de Chrétien mâture, qui sait aussi donner et partager.
Régner dans la vie
Romains 5 : 17 « 17Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul. » LSG
Le plan de Dieu est que l’on règne dans la vie, dans et par le Nom de Son Fils Jésus-Christ.
Sur quoi devons-nous régner ? Pas sur nos semblables, mais sur les circonstances, les maladies, la souffrance, le péché, la haine et tout ce qui tire son origine du diable.
Régner dans cette vie, c’est utiliser notre connaissance de Dieu et de Sa volonté pour exercer notre autorité et notre domination sur tout ce qui veut nous empêcher de progresser dans notre marche Chrétienne et de vivre heureux sur cette terre.
Ayant de nouveau l’autorité sur notre vie, nous ne devons plus vivre en esclaves mais en rois et reines, par Jésus-Christ qui nous a rachetés.
Dieu a tout pourvu pour Ses enfants, à condition qu’ils obéissent à Ses commandements. Et si nous marchons dans l’obéissance, alors nous pourrons revendiquer ce qu’il nous faut et l’accomplissement des promesses de Dieu. Les circonstances devront s’aligner avec la Parole de Dieu.